C'est à peu près 120 piasses la tonne. Grosso modo c'est 80 si tu remplis ton pick-up. Ça, c'est pour la scrap scrap. Pour une scrap qui a de l'allure, c'est plus ou moins 4 piasses la livre. Cop, aluminium. Vous pouvez ben courir les poteaux. Moi, la scrap scrap, ça me plaît.

25.5.10

CRIQUE




















Il y a un moment entre deux genres d'humanités où l'on en arrive à se débattre dans le vide.

Voyage au bout de la nuit, L.-F. Céline

23.5.10

« POUR QUELQUES INSTANTS LA MORT N'EXISTE PLUS. C'EST ÇA L'ÉTERNITÉ JE PENSE. »




« Faut pas s'éloigner trop de son enfance. C'est important.
En vieillissant on a tendance à oublier. Avec tous les problèmes...
On devient affreusement sérieux.

Fais attention à ça Xavier.
Faut se battre, mais faut pas arrêter de rire.

Faut pas arrêter de regarder le soleil. »

De Lorimier
Séquence 61
15 février 1839 (Falardeau, 2001)

* * * * *

Demain, c'est férié.

Pour tous ceux et celles qui ont ou qui n'ont pas congé :

Bonne Journée nationale des Patriotes.

14.5.10

DANS SA COUR

Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate

Vu chez Mistral. Puis chez Éric.
Puis chez Blue.

* * *
SIMPLEMENT DANS MA COUR

Trois-Rivières, 11 mai 2010... L'artiste-peintre Gaétan Bouchard tiendra son premier vernissage samedi et dimanche les 15 et 16 mai 2010 de midi à 17h00. Son exposition s'intitule Simplement dans ma cour.

L'événement aura lieu simplement dans sa cour, au 1756 de la rue St-Olivier à Trois-Rivières.

L'artiste tire son inspiration des scènes de la vie urbaine. Il nous présente une galerie de personnages connus et méconnus du grand Trois-Rivières.

* *










Gazou!


« Ma démarche artistique? Je vais vous résumer ça vite.

Je prends mon pinceau. Je trempe mon pinceau dans les couleurs que j'ai préalablement étendues sur une surface aussi plane que possible. J'appose ensuite les couleurs sur la toile à l'aide de mon pinceau. Des fois je sable mes toiles. Des fois non. Des fois je peins avec mes doigts ou avec ma queue. À la fin, ça donne un Indien ou bien une trottinette.»

-G. Bouchard

La tarte au coconut


« Le bonheur, c'est simple maudit calice.»

-G. Bouchard



Le festival du radis












L'espionne



« Il faut regarder en soi-même pour peindre des personnage. Il en va peut-être ainsi pour les paysages, je ne sais trop. Mais je sais que je regarde en moi-même quand je m'applique à peindre un visage. J'adopte même l'expression que je peins ou bien que je dessine. Je dessine un sourire: je souris. Je peins la colère: je rage. Et ainsi de suite. Je deviens ce que je tente de reproduire par le biais de mes crayons et de mes pinceaux.»

-G. Bouchard

Un souper entre amis


« J'aime ma blonde. C'est toutte. »

-G. Bouchard






Ondée



Une maison su'l bord d'a track

Moi : Une fille qui s'arrache du lilas parce que ça sent bon du lilas, un gars qui s'occupe du barbecue et qui sourit (peut-être ben qu'yé entrain de faire brûler ses steaks), y'a du monde din fenêtres, une bonne femme dans' porte qui watche dehors, une fille nu-pieds su'a galerie qui observe les amoureux. Un motard qui pointe au loin, expliquant à sa blonde que c'est par là qu'ils doivent aller.

Y'a toujours gros de stock dans tes peintures. On dirait des courts-métrages. C'est fascinant.

Bouchard : Un voyou d'track qui joue au Dharma Bum en arrière d'un wagon du CN... Deux pêcheurs de barbote... Un peintre qui fait une toile derrière la fenêtre du premier étage, sur le côté... Trois zoufs dans un char... Une fille qui pogne le cul de son chum... Hostie, t'as raison, j'capote... Quand j'ai fini de peindre mes tableaux, j'suis étourdi en sacrament!

6.5.10

SINISTRE CARNAVAL ESTIVAL












Sinistre carnaval estival. Et j’en ferai partie cette année.
Plus à l’ouest, on appelle ça la fête du Canada.
Le Canada day.
(M’en fous que ça prenne une majuscule, moi j’en mets pas.)
Par ici c’est le jour D.
Pour déménagement.
D pour damnation :
« Sacrament de colice de tabarbak! Kessé qui font qu’y’arrivent pas? J’ai dit huit heures hostie. Huit! Pas neuf, pas onze. Huit! »
D pour diable :
« Hein? Comment ça y’en n’a pas dans le truck? Pas de diable? Heille, on est dans’ marde. »
D comme dans dégonflard :
« Je pense que j’ai une gastro, je pourrai pas venir t’aider à ton déménagement.»
D comme dans décimètre :
« Y reste-tu un peu de place pour un bureau,un bicycle pis une couple de boîtes? »
D comme dans déconseiller :
« Descendre le frigidaire cul par-dessus tête, c’est pas une ben bonne idée… »
D comme dans défaitisme :
« Je te le dis, moi : ton bureau passe pas dans l’angle de l’escalier. »
— Pas-capable, je le connais pas. Connais-tu son petit frère Essaye?
D comme dans déféquer :
« Où sé que t’as paqueté tes rouleaux de papier de toilette? »
D comme dans déficit :
« Hein? C’est ben cher, louer un crisse de cube un premier juillet! »
D comme dans direct :
« Ôte-toé d’din’ jambes, sacrament! »
D comme dans déglingué :
« C’est pas de ma faute, ça m’a glissé d’din mains! »
D comme dans dégoûté :
« Pas un troisième étage? Saaacraaament. »
D comme dans dégustation :
« Ouin ben ‘est pas mangeable la pizza dans ton nouveau quartier! »
D comme dans délation :
« Roger a échappé ton miroir din marches : sept ans de malheur, pauvre toé! »
D comme dans delirium tremens :
« On achève-tu qu’on se la boive cette petite bière-là? »
D comme dans déluge :
« Méchante ondée, hein. Tu monteras le chauffage au boutte, c’est toutte. »
D comme dans deltoïde :
« Y’é ben pesant ton sacrament de bureau! »
— Je le sais.
— Y’en a en mélamine sur Kijiji…
— M’en crisse. Je l’aime, mon bureau. Les Advils sont sur mon bras.
D comme dans démerdard :
« Heille, je pense à ça : ton bureau, on devrait l’attacher avec de la corde pis le tirer jusqu’au 3e. »
D comme dans démissionnaire :
« T’es malade toé crisse! Fais-le tu-seul mon grand. »
D comme dans dépôt :
« Ah, t’avais numéroté tes boîtes? Bah. ‘Sont toutes dans le salon, ça t’occupera demain matin. »
D comme dans despotique :
« Heille, heille! Fais-le toi-même si t’es pas contente! »
D comme dans dessin :
« Ça rentre pas, ça rentre pas. Faut-tu que je te fasse un dessin, crisse? »
D comme dans diagnostic :
« Un voyage pis ça devrait être assez. J’étais un vrai champion de Tetris, moi. »
D comme dans dialogue :
« Je te l’avais dit de vérifier si y'avait un diable dans le camion. »
— Heille, commence pas! »
D comme dans diffamation :
« Elle a loué un seize pieds cube, hostie. Crisse d’épaisse : c’est un vingt pieds cube qu’il aurait fallu. Pas fort, la fille… »
D comme dans diplôme :
« Ça prend pas un doctorat en mathématiques sacrament, je te le dis que ça passera pas! »
D comme dans dénouement :
« Sylvain a vomi dans tes plantes. Le Red Label était de trop.»

Hostie que j’hayis ça, déménager.
Mais c’est un mal pour un bien.
Sept et demi.
Pour le prix d’un quatre et demi dans Villeray genre, ak des (colice de) pièces doubles.
J’aurai mon fuckin’ own bureau fermé.
Attenant à la cuisine.
Je pourrai partir une sauce à spag, un bourguignon, un rôti de porc, name it, en bizounant sur mes affaires.
Checker de temps en temps.
Brasser.
Goûter pour ajuster.
Me faire du café.
Ou fouiller dans le tiroir du bas et me commander un chow mein au poulet.
Troisième d’un triplex.
Si y’en a un qui me pioche su’a tête, ce sera jos-pluie-battante et personne d’autre.